en pleine gaie quête d'identité nationale, j'amène ma petite pierre à l'édifice, tel un caillou dans la chose sûre...Besson ! Pétain coup t'es tout pâle !On dirait un petit Vichy !

La France de Sarko…

C’est celle d’hier qui aujourd’hui
Prépare nos lendemains qui déchantent
C’est celle au malsain de laquelle
Grâce à l’immobilisme qui progresse
Rien n’a changé en pire…
C’est celle ou il est de bon ton
De se proclamer de droite
Même sans en avoir les moyens
Comme d’autres sont fiers d’être cons
Parce qu’ils étaient nuls à l’école !
C’est celle aussi d’une fausse gauche
Qui ne se souvient même plus du sens
De son nom en l’oubliant derrière elle
Faite de vendus au pouvoir en place
Et d’invendus qui n’y accèderont jamais
A force de se compisser dessus !

C’est celle qu’on aime ou qu’on quitte
Comme on aime passionnément son travail
En le quittant par la fenêtre du quinzième étage
C’est aussi celle qui te jette de ton boulot
Négligemment comme on tire la chasse d’eau
Celle des suicides en famille
En famine et en faillite
Ou l’on égorge d’abord ses enfants
Tant au bout de la route du désespoir
Aucun avenir n’est en vue…

C’est celle des gros toujours plus riches
Et celle des riches toujours plus gras
Qui sucent le sang dessus et dessous
Et celle de la misère crasse et rosse
Qui avance, grignote et ronge les os
Telle l’épidémie silencieuse et muette
D’une maladie honteuse et contagieuse
Qui s’ignore pour ne pas se reconnaître !

La France de Sarko
C’est celle des ministres cigales qui chantent et dansent
Pendant que les fourmis du peuple gardent leur sac
En trinquant à leur santé avec des verres vides !
Cette France de Sarko ignore entre autres
Que pour transformer du picrate en nectar
Même la pourriture se doit d’être noble !
Mais c’est logique puisque c’est celle
Qui étalent dans les médias serviles
Les mensonges les plus éhontés
Chantés comme autant de vérités définitives
Avalés aussitôt comme pain béni
Par de vrais candides aux idées frileuses
Figées à jamais dans leur peur de mettre
Un pied devant l’autre pour avancer !

Celle des promesses jamais tenues
Dont l’application sans cesse retardée
Est finalement remplacée par de nouvelles promesses !
La France de Sarko chante la Marseillaise
Sans rien comprendre aux paroles pas drôles !
C’est celle qui s’agite au lieu d’agir
Et qui réagit quand il faudrait s’abstenir !
Celle qui confond les mesures avec démesure,
Ignorante qui n’en finit pas de payer pour enfin savoir…

C’est le Bling Bling décomplexé
Qui sonne le creux de ses pseudo penseurs
Dont le vide abyssal de leur cerveau lent
donne le vertige à la moindre idée reçue,
tant les faux semblants ont pris la place
des réalités chaudes et de leurs froide vérité,
et tant l’art du paraître
est institué bien au dessus de l’être…

La France de Sarko
C’est celle des grandes gueules ouvertes à tout vent
Occupant le champ des caméras complaisantes
Mais qui n’ont surtout rien à dire d’un rien sur tout !
Celle de la triche élevé en sport national
De la haine de la loose, de la gagne à tout prix
et de la fausse morale du pas vu, pas pris !
celle du plus fort qu’intelligent
qui se moque ouvertement du plus faible
avant de l’écraser rageusement !
mais celle qui se regardant dans la glace
ne voit rien que du vide de peur de se découvrir
telle qu’elle hait vraiment…
Celle qui a réussi à ringardiser l’humanisme
Celle chez qui solidarité déclenche solide hilarité !

La France de Sarko pense d’abord à elle
Puisque qu’à défaut de bien vivre avec
Il faut essayer de survivre à sa loi !
Chez elle il ne faut pas essayer, il faut réussir
Et pour réussir tout est permis
Peu importe sur qui on roule
Du moment qu’on arrive vite !
La France de Sarko
Se voit poubelle qu’elle nait
Même le diable ne veut plus de son âme !
Elle se revendique ouvertement raciste assumée
Elle s’autorise à détester ce qui ne lui ressemble pas
En sublimant envie de ce qu’elle n’a pas
Et en jalousant ceux qui le possède !
Elle réveille les peurs ancestrales fragilement enterrées
Tant hélas l’ombre n’est jamais loin de la lumière
Seule sa loi inique prévaut
En oubliant sciemment que son unité
S’est bâtie sur les différence de ses pareils !

La France de Sarko
C’est la voix de son petit maître
Qui parle tout le temps
De crainte d’entendre ce qu’on lui répond !
Qui occupe le terrain
A défaut de le rendre fertile !
La France de Sarko
Croyant se faire respecter dans le monde
A appris à ses dépens à se faire détester
Et plutôt que de se faire craindre de ses ennemis
Chaque jour malheureusement plus nombreux
Elle n’a déclenché que sourire et mépris !
La France de Sarko
Concoure pour être la plus belle fille du monde
Mais ses photos de mode sont des clichés démodés
Derrière le maquillage surchargé qui se craquelle
Derrière les lifting de la dernière chance
Qui lâches, se relâchent sans pitié
Transparait et transpire l’image racornie
D’une vieille courtisane sous cortisone
Usée par le badinage et le libertinage
Ancienne poule de luxe faisandée
Reconvertie en sainte petite sœur des pauvres
Comme quoi entre la rue de la soif et la rue de l’orgie
un bout de trottoir mène toujours au début d’un autre…

La France de Sarko baise la main du pape pipeau
En essayant de lui piquer d’un coup de dent ses bagouzes !
Elle reprend d’une main ce que l’autre n’a jamais donné !
C’est celle du repli fœtal sur soie même
Tel un vieux parapluie desséché faute de se mouiller
Oublié avec dégout dans le placard poussiéreux
Des rendez-vous manqués et des lapins posés à l’audace !
La France de Sarko
C’est celle des pensées frustrées, des regrets et des remords
Celle des non dits non faits, même pas en rêve !
Celle des aigris même quand le ciel est bleu
Et quand le soleil brille, qui fait ce qu’elle pleut…
La France de Sarko
C’est le triomphe des vieux cons à tous âge
C’est l’âge d’or des gros cons de tous poids
C’est l’apogée de la connerie
Sans discrimination de sexe ou de religion !
Elle légalise par le bas en drainant dans la boue
Les têtes pensant différemment qui dépasse du rang
La France de Sarko fait moutons sur carpette !
Elle a la langue marron à force de lécher les culs
Elle reste assise dans le bus face au vieillard debout
Mais se jette à plat ventre s’il laisse un billet tomber !
Elle se vend quand on la loue
Et se donne pour qui veut se la payer !
Elle bouffe à tous les râteliers
Faute de savoir lire la carte et comprendre le menu !
Elle ne prend pas le temps d’aimer faire l’amour
Mais baise comme un lapin qui va passer à la casserole !

La France de Sarko se la pète
Tempête et rouspète contre la France d’en bas
Qui fait grève à force d’en prendre dans la Gaule
En occultant que c’est juste elle qui se prend pour une autre
Qu’elle ne sera jamais sans se renier elle-même !
La France d’avant et d’après
Est empathique et sympathique
Celle de Sarko sans éthique
Est tellement antipathique que c’en est pathétique !
La France de Sarko
C’est un passage à l’acte..manqué !
Un collapsus révélateur
D’une France qui se dégonfle en pet foireux
Cocue fière
Qui se trompe à son insu sans oser se l’avouer !
La France de Sarko
C’est l’apologie de la gastroentérite !
Elle fait chier
Et donne envie de vomir….
Patrie putride.