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Scoubidou de SCOOP bidon !


NON !
Non, non !
Nonon et Non !
Tout va trop loin !
ca dépasse les borgnes !
C’est top dingue cette fois !
C’est complètement fou flou !
C’est juste du délire et puis c’est tout !

Quand on y pense…C’est impensable !
Je ne sais pas pour vous mais moi ça m’émeut
Ca me troue littéralement de partout
Et en même temps ça m’en bouche un coin !
Invraisemblable !
Et pourtant vrai sans blabla !
On a peine à y croire
D’ailleurs tiens, allez !
Je le crois pas !
Croix de boire croâ de flaire
C’est si dément que je vais en enfer !
Au départ c’est étonnant, bizarre, limite curieux
A l’arrivée c’est totalement étrange, inouï, incroyable
Quoi !
C’est surréaliste tendance irréaliste dur !
A l’heure d’aujourd’hui pour ne pas dire tout-de suite à l’instant
Encore que plus tard hier ou demain plutôt
C’eut été tout autant voire pire en mieux
De l’appareil au même et réciproquement !
C’est franchement sans se mentir
A mourir de rire puis à en pleurer à son enterrement
Parce que sinon
Bon !
Quand même
Il me semble !
En fait
C’est presque comme si
Mais pas tout-à –fait
Exprès !
On a l’impression de rêver quand tout est réveillé
Pinçons-nous !
Aie !
Pas la peine puisque de toute façon
C’est inimaginable même en plein sommeil
Ce n’est ni rêve au soleil, ni cauchemar à l’ombre
Mais juste la réalité !
Vraie à lutter
Alors inutile de résister !
Non parce que vous comprenez,
Je vous vois venir et je vous entends arriver ;
Des fois
D’accord !
Mais là
On a beau dire, on a beau faire
Le résultat est là sans même poser l’opération !
On ne peut que constater
Et un peu con, se tâter…
D’ailleurs, c’est bien simple
Si je l’avais entendu de la bouche
Je n’aurais pas cru ce que je voyais des oreilles
Et pourtant
Hein !
Maintenant qu’on y est
Et bien on est dedans !
Certes
On peut toujours chercher à dire et trouver à redire
Mais de toute façon, sans manière
L’un dans l’autre et vice versa
Les faits sont là !
Ici !
Si !
Oh, bien sûr
J’en vois déjà qui d’un jet ricanent
Des « jevouslavaisbiendit »
Des « jelesavais, jevousavaisprévenu »
Des « çafinitoujourscommeça » ou des « fallaitpascommencer »
Grand bien leur fasse ! Puisqu’il est plus zézé c’est sûr
De se plaindre d’être mouillé une fois la pluie tombée !
Aussi, alors
Et puis donc,
A ceux-là je réponds des soupirs :
Ca suffit ! C’en étron et cétacé !
Parce que quand ça va mal comme ci
Ca va bien comme ça !
Et la dessus je suis en accord raccord avec moi-même
En personne à ma place !
En outre
Quand bien même, n’est-ce pas !
Avec des « si »
On serait tous Mozart !
Et avec des « si, si »
Elles seraient toutes impératrices !
Alors j’implore un bémol dans le trémolo
Un peu de décence dans l’incandescence !
Il est vin de crier au loup dans la gnole…
C’était pendant avant qu’il eusse fallusse
Parce que maintenant après, c’est trottoir !
Quitte à me répéter et de la raie péter :
Non !
Ce n’est pas possible, pas pensable !
Est-ce impossible pour autant sans indice pensable ?
Absolument pas du tout non plus !
Tout-à-fait bien au contraire !
C’est sans aucun doute peut-être pourquoi
Il faut se faire une solide raison
A défaut d’une salade maison…
Tout ceci sans soucis
Est inénarrable, indescriptible
Quel tableau ! Quelle histoire !
C’est à se mordre la tête
En se tapant les doigts contre un mur !
Et dire que pourtant, de l’important
Voukomoi et Mokomvou
On en a vu jusqu’à plus soif
On en a mangé jusqu’à plus fin !
Mais là honnêtement
Même pour un sourd comme un impôt
Ça confisque l’entendement !
Je n’aurai jamais cru vivre ça un jour dans ma chair
Et même bien après ma mort, je m’en souviendrai en corps !
Les chauves trouveront cela ébouriffant, décoiffant
Les artistes géomètres y verront du tragi-conique carrément burlesque
Les culbutos victimes de mal bouffe considèreront cela renversant
Et les conjoints partant en fumée diront que c’est hallucinant
Même le clergé d’un clair rejet dans sa bulle énoncera que
C’est inexplicable et inaccessible
au nom propre du commun des mortels
En vérité je vous le dis, mes chers frères et mes sœurs de chair
Ca vous attrape par les tripes
Et vous érode les neurones
Tel un coup de tronçonneuse
Ça agresse de la tronche au nœud
Ca interpelle du rictus au rectum !
Ça remue la ou ça bouge ! Ca secoue ce qui se déplace !
Ca me la coupe et ça ne repousse pas !
Non ! Vraiment !
Si ce n’étais pas moi qui vous le raconte
Je ne saurais pouvoir l’avaler !
D’ailleurs,
Finalement
A force, et à bout de force
Je ne me rappelle plus de quoi
Il s’agit…
Mais vous devez surement le savoir
Aussi bien que si ce n’est mieux
Puisque tout le monde est déjà au courant
N’est-ce pas ?
Alors pourriez-vous avoir l’extrême obligeance de vous approcher…
Rapprochez-vous encore plus près…
Encore un peu…afin qu’on ne nous entende pas
Si des fois on nous écoutait…
La ! Comme ça…C’est bien
Maintenant, si vous pouviez avoir la gentillesse
De me susurrer le moins fort possible…
Ce sur quoi j’étais sensé vous entretenir…
Car mon verbe en a oublié le sujet !
Merci.


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