Courtes lignes... (+ PLUS)

ALEEEERTE GENERAAAALE (2ème partie)

Le rythme s’accélère dans ma tête au furet à démesure que mon corps ralentit au raz des lentilles. Et tout se mélange ! Ce réchauffement de clématite commence à me braiser les synapses ! Du coucou, tout se mélange ! La preuve, je l’avais déjà dis juste avant !

Au bal musqué, un rat de jardin enfile un loup solitaire pour biaiser à perdre la laine…
Une termite marmotte fait soupe-café en thermos marmite…
Une Taupe modèle défile de trou balourd en trou vert, myope mi Oups !
Le pou infidèle saute d’une tête à l’autre sans faire la queue d’une allure lente…
Le clou de girafe se mêle aux zébras du passage piéton pour faite tapir volant…
Au rayon lingerie masculine, le boxer short devient slip kangourou…
Dans l’aquarium, une pieuvre pas neuve que l’attente accule se fait prendre le poulpe par un calmar baissé sur les chevilles abusant de son anguille à tripoter…
Place de l’Obélisque, j’entrecroise en sortant un aptéryx en position magique ainsi qu’une astérie place de l’étoile…
Une cochenille se transforme en papillote de papillon pour finir sur le carreau en sale amande tel un pévé lancé dans la marre !
Plus bas sur le sol mineur, l’ex cargo a la coque si belle que lorsque sa caravane sur le dos il passe, le chiendent aboie !
Plus haut dans le X X ciel, un nid de rondelles encore beau est victime d’une rosse chignole qui l’emmerle copieusement. A côté, une colombe bêcheuse déguste une tourte airelles…
Entre les deux, l’antilope nique ta lope ! Spectres tateurs ; Laurent attend ou tend, Léo part et Bernard l’ermite l’imite. Poliment je demande : « il est vraiment camé Léon ou y boue à l’intérieur ? » mais aussitôt tout le monde disparaît de ma vue…
Pas grave…je ne suis plus à ça près…D’ailleurs, je ne suis plus, tout court ! Autour de moi, tout coure !
C’est l’heure du dessert, le piranha aérophage hésite entre pire ananas et pire anus en vent pire…
Dans un coin de la pièce, la mygale des anciens combattants de porte, tisse sa toile de maitresse carrée puis se mouche dedans faute d’insecte ici.
Un bourdon remonte le moral à un cafard. Puis ils vont se suicider ensemble…
Une guêpe raide empalée sur affreux long me confie : « ce matin, la nature est folle ! »
Un travelo de recul en chantier d’avance lui répond « Phoque you ! » et le gay part…
Au loin jusqu’à mes oreilles pleines de rillettes, mes orillettes donc, un relent de ronce veau souffle dans l’occulte d’un joli faon…Il dit : « Charles ! magne-toi ! »
Justement A Roissy Charles dégueule, mais heureusement atterrissage réussi pour un vaisseau du désert qui sur l’aérodrome adhère.
Au restaurant, une fine aigrette part en mayonnaise pendant que deux moules brunes se fritent à l’intérieur d’un moule burne. Inévitablement il y a de la casse de cadeau en colis bris !
Au placard, une mule charentaise s’un chaud son du bonnet ahane . Visiblement elle prend son pied et trouve sabot…
A une table, une belette fait rebelote avec sa biloute mais perd dur car en face, le crapaud bluffe…
A la radio en image nommé télé sans sens, un héron comme une queue de pelle apprend le langage des cygnes en braille comme un sourd…
Dans la chapelle à tarte, Un escarre abbé se voit moine haut devant une grenouille de bénitier qui se noie dans ses larmes de croque Odile…
Dans la moiteur amatrice, un moustique m’astique et m’asticote en cherchant le mastic de mes côtes…
Au bar, un poil « givrée j’y vais pas », une autruche en gris se dit nostalgique de l’Autriche-Hongrie, si, si…
Un pompier bon œil devant une flute raconte, le bal busard ou des vautours de valses réveillent le condor à poing fermier, en restant au bar accoudé…
Un tas de boas se consument dans lâche minet, tandis que sous l’abat jour ou l’on range les abats de nuit, un brocher de rocher débauche une brochette en pochette…
Dans l’aquarium toujours qui invariablement attire mon regard, une bulle ! Tiens, une carpe pète…serait –ce pour saluer le castor à mât ?
Derrière, un coquillage abrite une dispute de cruche tassée…est-ce Ali qu’a tort ou Omar qui à la mort ricane… ?
Dans la cuisine, un appeau de chamois baigne dans la poix de chameau…
Derrière le radiateur-boyau, un coyote de Caen fait fromage ! il faut dire que ici ; c’est costume crevette et queue de pie car ça fennec plus ultra !
Tiens, le journal des sports, Un geai sans élan se ramasse à la perche…
Un bandit manchot épaulé du lard par deux maquereaux cherche quelques pigeons à plumer ou une dinde à farcir…
Une sangsue dessous seiche sur la définition d’une gorille de maux croisés…
Sur une branche de lune nette un coucou cocu un cucul rate son coup !
Prenons la voiture pour faire Ocelot en Jaguar ou Lion-renne en char à bœuf ! Je met un tigre dans le motard et quittons ce zoo pour éviter la crise de lamproie ou l’invasion des marsouins…
Pchittt ! Victime du cric qui tue, mérou de secours s’éclate. Impossible de sauver mainate en détresse, alors je reste serin accroché à mon python rocheux…
STOOOOOOOP !
Il étang de jeter l’éponge !
Il faut que j’arrête de boire bavard comme un papier buvard !
Je me ronge de l’intérieur
Car quand j’ai la gueule de bois
Je réveille mon signe du Capricorne
Qui me bouffe les neurones !


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