ce n'est pas dépasser l'autre
pour une vulgaire liasse de billets
c'est gagner sur soi-même
en se surpassant gratuitement
pour la beauté d'un geste
et non pour la tire-lire qu'il décroche

paradoxalement paradoxe salement
c'est dans la défaite face à l’autre
que l’on apprend le plus de soi-même
et en passant par l’échec que l’on forge
par caractère ses futures victoires

attention toutefois au grand n’importe quoi !
car il parait pour ceux qui la cultivent
que seule la victoire est belle !
pourtant lorsqu’elle est acquise
n’importe comment contre personne
fait-elle-même fêtée, de nous quelqu’un ?

C’est pourquoi la culture de la victoire
C’est comme le jardinage de l’esprit
On récolte ce que l’on sème
Et si ce n’est pas de la bonne graine
On finit soi-même par se planter !

Il parait que dans ce monde de « ouineurs «
Celui qui n’a pas la gagne a la guigne !!!
Il ne récolte que des queues de cerise
Pendant que les autres mangent le clafoutis
Car c’est un looser dévoré par les loups et consort
Un pauvre con battu par des combattants
Un raté éternel condamné au rateau perpétuel !

Pourtant à bien y réfléchir dans le miroir
Il est plus important de triompher de sa propre entité
Afin de découvrir sa véritable identité
Car pour une fois en se prenant en main
Moins plus moins est l’égal de plus
Et si l’on veut authentiquement exister
Aux côtés de son prochain ou de sa promise
Il faut commencer par s’aimer soi-même

De même qu’il est inconcevable de lutter contre l’autre
Sans se respecter afin de le dépasser
Parfois pour réaliser l’impossible
Il faut maîtriser l’impassible…
Chaque fois que la lutte est tronquée
A chiquet choc le combat est truqué

N’oublie jamais que chaque fois que tu triches
C’est d’abord à toi que tu mens
Et puisque le sport est l’école de la vie
Les terrains de sport sont le reflet du miroir
Des trottoirs de nos rues pas mal affamées !
Le mal élevé ne vole pas très haut
Mais le nanti qui est installé dans la loge d’honneur
Qui se fait tribun donneur de leçon
Riche de son pécule raide du culte
Tient des propos ridicules
Et spécule plus haut que son Q I
Digne d’un PQ usagé après diarrhée !

Si tu es spectateur, tais-toi et applaudis
Pour remercier ceux qui ont donné pour ton plaisir !
Si tu es acteur, amuse-toi et vis à fond
Ce moment magique ou tu offres ton talent !
Et que personne ne se laisse polluer
Par ceux qui ont pognon sur rue !
Car s’il parait que l’argent n’a pas d’odeur
Pourtant trop souvent parfois donc
Dans ton quartier comme au stade, ça pue !

Dans la vie comme en compétition
Sachant que jamais la vie ne devrait en être une
Chaque fois que l’enjeu dépasse le jeu
Le « je » prend la place du jeu
Et le « moi » efface l’émoi !
Avant de prendre pour s’adonner
Il faut apprendre à donner
Se donner quitte à s’abandonner !

Alors, l’homme qui est son pire ennemi
Pourra enfin libéré de ses démons
Vivre vieux et heureux
Car ceux qui savent partager…
Partent âgés !