petit bouquet de flore intestine prônant l'ouverture sur les autres à contrario du repli sur soi-même...
Aimez-vous les uns dans les autres !!!
Ne ferme jamais ta porte !
Les biens en malle qu’on t’emporte
Par rapport au bien qu’on t’apporte
Les voleurs ? Peu importe !
Car en antre tu te coupes du monde
même si entre à demeure l'immonde
Ne délaisse jamais tes amis dehors
ceux dont le cœur vaut de l’or
en te refermant sur ton toït même
tu oublies ceux qui toi t'aiment !
Ouvre ta fenêtre
afin de naître ou renaitre
pour entendre respirer l'humanité
sans frontières fermées limitées,
l'écouter chanter ou crier s’épanouir
brailler, s'époumoner jusqu’à s’évanouir !
Pour partager ses joies et colères
et respirer son même air en paix père!
Car si tu veux avoir été il faut être
Sans plus de Dieu ni moins démettre !
Ne baisse pas sur tes yeux peau pierre
Ca ne te regarde pas, ça t’indiffère
Ne détourne pas le regard hagard
Sur cette inhumanité en bagarre
Sinon tu rends aveugle ton coeur
par basse lâcheté et vile peur
Ne bouches pas tes oreilles
aux plaintes de tes semblables pareils
Rendant sourde ta tête qui se détourne
d’une quête d’amour qui en rond tourne
Ta bouche pour embrasser est faite
et que chaque baiser soit une fête !
Non pas pour mordre ou pour hurler
choisis le grand beau du petit laid !
Ta langue pour se mêler et s’emmêler
Ta salive pour se mélanger sans parler
Tes mains sont faites pour caresser
découvrir et délicieusement s'intéresser
surtout pas pour gifler ou frapper
marteler la guerre au lieu de doigter la paix !
Tes pieds sont conçus pour avancer
vers le futur t'emmener, fuselés te lancer
et non pour fuir frileux, sur les talons reculer
comme si la vie soudain acculait l’ongulé !
Pour fouler le chemin en traçant la route
Sans piétiner les autres coute que coute
Ton corps est fabriqué pour palpiter et vivre
boire à l'envie jusqu'à en être sans remord ivre
et non pas pour se glacer, con gelé se rigidifier
comme pour déjà si tôt la mort défier et déifier !
Alors ouvre grand tes bras !
Chasse dans le débarras ton embarras !
Pour enfin protéger et étreindre !
Empêchant ta lumière de s'éteindre !
Sans jamais enfermer, ni feindre ceindre,
Invite à entrer peindre ou sortir dépeindre
Pour enlacer sans se lasser et serrer fort !
Serre de rempart et de renfort réconfort !
Pour rassurer, distiller tendresse, pour calmer
Et puis finalement l'autre apprendre à aimer...