Car il s’avère que je n’écris que de la fiente en tube par étron commun !
Par pitié pendant qu’il en est encore temps, ôtez vite vos yeux de mes piteux écrits, de ma pitoyable prose et mes navrantes narrations ! Ecartez votre route de ma sinistre littérature !
en effet,
je suis dangereux pour le talent authentique de la spiritualité d'une élite, toxique pour les autres !
Si vous avez la faiblesse d’apprécier ma vaine verve…Sachez que vous êtes des gros blaireaux et que j’en suis le roi !
En tous cas c’est l’avis de la maison d’édition ô combien parisienne à laquelle j’ai osé moi le jouvenceau de province adressé le manuscrit de mon 4ème bouquin travaillé tout à la main pendant trois ans !
Mais « Le Dilettante » puisqu’il s’agit de cette obscure maison, se la joue « Niaullau et me répond en verdict définitif :
Nous ne voyons pas l’intérêt d’un tel ouvrage ! est-ce un recueil de mauvaises blagues ? Votre humour n’est pas drôle mais lourd. Il est de même pour vos jeux de mots : vous semblez vouloir prouver que vous êtes drôle et cette volonté anéantit tout humour.
Voila…(j’en connais quelqu’uns à qui cela va faire plaisir…)
Si pour votre malheur vous avez eu la malchance de sourire à mes divers écrits : vous êtes un gros nul et pire encore si vous avez été jusqu’à rire ; faites-vous interner ou jetez-vous dans votre poubelle sans oublier de refermer le couvercle !!
Car à la vérité, je suis un gros naze bien relou !
Un faux comique croupier de fin de banquet à l’humour gras qui sent le rot de bière et le pet de paté…
Ou bien aussi (et c’est paradoxal) je suis un humoriste forcené et stakanoviste qui produit 500 jeux de mots à l’heure pour vous convaincre que je suis le meilleur des plus drôles …
Pourtant, de tout ceci je n’est rien à foutre !
Les mots sont mon univers ludique et je joue avec eux comme d’autres avec les notes de musique…et parfois la chanson peut être mauvaise, mais c’est sans arrière arrière pensée !
Je m’en remet donc au verdict du peuple pris trop souvent pour pleupleu…
Pouce levé …ou baissé ?
J’attend vos commentaires avec impatience
Car après tout
Peut-être disent-ils vrai …