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Courses de cheveux sauvages…

Ce matin comme toutes les fins de nuit précédentes, je me lève et passe dans la salle d’eau pour les ablutions hygiéniques. Mais au moment de me coiffer…Horreur dès l’aube et daube dès l’aurore !

Le peigne fin s’indigne, une dent contre moi :
--- C’est proprement scandaleux ! Salement honteux ! C’est une révolte, que dis-je ; une révolution !
Et la brosse d’en remettre une couche à reluire :
--- C’est la gabegie ! L’anarchie, là-haut ! On ne sait plus quoi faire pour coiffer !
Intrigué, je jette un œil gauche droit dans le miroir, et son reflet me glace, livide sans teint !
Mes cheveux sont tous en bataille dérangés !
Tous les crins sont à cran et chacun y va de sa tirade en coupant le voisin en quatre quitte à se plier en huit…
Les tifs fous fautent en touffe, du coup ma noble étoffe ne fait plus le taf. Ceux qui appartiennent au milieu piétinent de leurs racines égarées ma raie pudique qui se fait répudier.
Sur les bas côtés, les pattes tâtent le bout de mes oreilles et mettent bizarre bazar au bord d’elles.
Pitié pour l’athée, pourvu que sa crête tienne ! Mais c’est déjà trottoir en escalier, elle est devenue au milieu de la toison foisonnante ; l’épi centre du séisme !
Sur le devant de la scène, ma mèche lente di sage, qui d’habitude fait front crânement, se met à tourner en boucle en frisant les rides du culte…
C’en est trop !
Je refuse catégoriquement d’être la victime expiatoire d’une histoire tirée par les cheveux !
Aussi, je hurle à la tignasse rebelle :
--- Stooop ! Ca suffit ! On arête tout ! Non mais vous vous êtes vu quand vous avez bulle !
On dirait une perruque qui se perd en hoquet ! Une perruche sortant du perruquier ! Je
Trouve que vous ne manquez pas de toupet avec vos capillaires de ne pas y toucher !
Aussi, c’est terminé ! Sinon je vous extermine, vermines permanentées ! Qui est-ce qui
Définit tif ? C’est bibi parce que je porte le chapeau ! je vais vous mater, moite ! Ce qui
Se redresse, ça se dresse ! D’un ciseau acrobatique, je coupe chou! D’un rasoir éjectable Je rase moquette ! D’une tondeuse à garçon, je tond mouton ! Le poil indocile qui refuse de courber son échine populaire, je l’arrache et je le remplace par une plume !
Alors, subissant le souffle puissant de ma diatribe enflammée du colon, l’écheveau de mes cheveux rentre dans le rang donné. Les gris blancs se mêlant sans s’emmêler avec noirs corbeaux sans les dénoncer.
Afin de peaufiner d’assurance ma pelisse, je me passe la tête dure à cuir chevelu sous l’eau froide et enfin, mettant fin à mon intime guerre incivile de vils cils, je sors dehors sans resort de horde, un peu tard avec une coiffure de pétard mouillé.
Las…délit au saut du lit quelques matins plumard…A force de plaquer ma pilosité ; celle-ci revancharde à son tour m’avait plaqué !
Sauve qui peut ! Me voila chauve qui pleure…

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