C’était une fin de nuit qui ressemblait fort au petit matin. Avec quelques amis nous venions de sacrifier nos palais à la dégustation de divers breuvages hautement alcoolisés. Plein d’entrain, nous décidâmes à l’unanimité moins ceux qui avaient roulé sous la table, de partir à la découverte du monde animal afin de constater la mutation subie par la faune par la cause du réchauffement climatique. On a des idées curieuses quand on a 5 grammes d’alcool circulant dans le sang de chaque bras…
Nous voila le nez dehors, la truffe au vent. Ecumant le terrain de vagues proche, nous apercevons les rats de marée, alors que plus loin un Candy raton croque un morceau de sucre sans voir que la rue meurt. Nous titubons jusqu’à la basse-cour du Père François pour nous trouver face à l’oie sans foi
--- Je suis sans foie ! nie l’oie…afin de ne pas finir sur une tartine de pain toasté.
Derrière aile, c’est la poule aux oeufs durs qui se fait cocotte minette pendant que le coq ovin cuve des crêtes la génisse si vile.
Bon. D’un bond, c’est le lapin paon pimpant lapant lapine laponne puis galopant dans le lopin. Près du pressoir, dans l’herbe à bœufs, se faufile la vipère à cidre ! Le serpent du jus de pommes… Elle fait la course avec le pervers de Terre trainant son long bric à brac…
Dans un vieux gilet pendu au patère, la mite railleuse à le trou moqueur .D’ailleurs même la puce à leurre raille ! Nous ressortons de la grange pour slalomer dans la prairie.
Derrière nous, le cochon dingue se mue en fou de bassin ; visiblement il est soue.
Une chèvre-feuille use de style haut de bique. Près d’un chêne privé le cerf veau observe une cerf qui vèle, une biche qui a pris son pied et accouche culotte. Nous cuitons cette mise au vert en croisant un canard à l’orange et un rouge à lièvre.
Sur le chemin de la route un renard explose ; c’est un des goupils de Grenade qui s’enflamme car le bouc montre ses fesses sur la toile.
--- Faisan pour tout le monde !
Un loup bar se marre dans un coin coin, visiblement il biche ;
--- espèce de conard laqué !
Lui cris-je d’une corde vocale distendue ;
Nous les zozos allons résolument droit tout en virage vers le zoo.
Sur le trottoir, une fourmi diable chante Aznavour :
---For me, formidable !
D’entrée au Suce-Oued, un peu pète sec nous tombons sur l’otarie du désert. Visiblement elle tire la lande. Son voisin, L’hypo peau tam-tam a les traits tirés. Surement sa dernière lippo sucion. Un cri moqueur au dessus de nos tête, venue droit de Champagne c’est la mouette Echandon.
Dans le grand bassin c’est encore une bataille Narval entre les baleines de parapluie et les baleines de soutien gorge. A l’écart s’ébroue la baleine de verre dont la peau très recherchée sert à l’isolation des igloo igloo igloo (il est des nooootres…)
Au fond de l’eau, se presse lentement, le thon mou d’Urge-panne…
A l ‘autre extrémité requinqué, c’est le dauphin gratte noix (nourri exclusivement au gratin dauphinois), épié du coin de l’œil par l’écrevisse patiné et le homard malade.
Evitant les rats d’eau, une méduse fait de la radio.
Un grognement retentit dans notre dos mineur. Frustrée d’un cunnilingus bâclé ; c’est l’ourse mal léchée qui revendique son coït tout double. Alors que sur les toits barrit l’éléphant de gouttière qui se prend les pattes dans son pantalon.
Et ça ricane. C’est nippon ni mauvais mais ce sont des liasses de Hyènes au dos larges qui se paient des chiennes en dollar.
Bon. Allez, on se casse, ça nous les brise.
J’enfourche ma vacheval et voila que je décolle à plein tube !
Je me suis trompette de monture ; c’est un taureau ailé !
D’un sens, j’échappe de justice à la charge érotique d’un rhino Laringo féroce qui voulait m’emboucher d’un coin.
En bas, de soie, une souris de chauve qui peut ;
--- c’est super chouette ! ululais-je des naseaux abondants.
Mais déjà on me tire dessus par dessous.
Ce sont chimpanzés transformés en chiens Panzer qui canonnent du pet !
--- Mais ! Caisse Queue ?! /§() !!!!
…A SUIVRE !!!!