Mensonge éhonté ! Nicolas n’a jamais dit ça ! Mon honnêteté proverbiale m’oblige à restaurer la vérité. C’est pourquoi je me suis procuré la totalité de son dernier discours afin que vous constatiez par vous-même. T’inquiétes pas Nico ! tant que les cons seront majoritaires dans ce pays ; tu seras toujours le roi !
Chers compatriotes et cons pas triés,
Je m’insurge ! Je suis en totale insurgeance !
Jésuite dans l’indignité la plus compète !
Victime du résurgement des moquages de gauche
Entre outrage et outrance, il y a trash d’outrange !
Mais chez moi, point d’inquiétage face à cette iniquitude
Ces médisements, ces détractages, ces offensances,
Tous ces accusements plein d’outre cuidité
Sont l’appanachage d’une minorité élitante et dilettique
Sur fond de désabusance et d’interpellage
D’une pensée compensée de cette intelligentiane
Qui juge et jauge avec la morgue d’un légiste !
Le fiel m’est témoin ; jamais ô grange à maïs
Je meuh nœud serais laissé aller sans retour
En me compissant dessus dans mes dessous de soie même
A de telles raisonnances, de tels comportemances
C’est abject, hors de confiance !
Décontenanciation ! Abusage et effondrance !
Impossibilisme et dévastance !
C’est vignoble même si c’est aux dieux !
Le fondement des fondations de la pensée universatile
En tremblent encore et à cri qui tue !
Car quand même ! Quand quoi que je ou comment :
On me dit « yacht du Fouquet et fiotte de Bolorette » !
Je réponds illusionnisme et mirage à droite !
Quatrième dimensité et distorsement de l’espace tant !
Et si vous me ré-elysée, ça va continuum !
Toutes les pétitions et répétitions n’y changeront rien arien
Les manifestivités et autres grévitudes syndifécales
Restronc et dememeurreronrons vaines sans une goutte de sens !
Car je vais vous faire une confidence de salon, j’ai confiance
Comme la promise cuitée qu’on fiance !
Comme cette France hongroise de mon enfance
Et que j’offense sans défaillance puis que j’encense
Transformant méfiance et défiance en alliance !
Allez danse ! danse ! sinon contredanse !
Vive la médiocratie, la démocrasseuse, viva raie pubis !
L’encultisme vaincra l’obscurance !
Et lorsque je vous contemple dans ce temple bande de
Qu’on a fait du chemin ensemble !
Vous toi, mon électorat que je reconnais à l’odorat
Car tout n’a pas été fossile ! Loin sans faux !
Pour atteindre du déambulateur la grabataire promise
Mais on peut dire que je vous ai gâteux ! Mes gâtés !
Ma formation ? fabriquer l’information
Par déformation et malformation, l’inventer ou l’éventer !
Car menterie, fumisterie, embobinage et calomnisme
Sont art difficile des ficelles, tour de magie dans le potage !
J’en veux pour preuve ; la gauche y est maladroite !
Elle a des scrupules mal tricotés ! Des remords vivants !
Car il faut subtilisme et langue de bois bandé
Sinon l’escroc laisse dent en marque de trace
Vanter l’effet mérite de mon gouvernage et de sa souverainité
De mes ministroses, du néant d’état et de ses crocs mignons
Il me faut de l’aplomb dans l’aile, du bagout d’égout !
Vous en conviennez zézaiement avec moite
Faire présidement en présipotence, ça ne s’improviste pas !
Car si je suis emprunt de gravitude comme dirait Ségolène
C’est que la gravitation sied au thon du présidable
Comme la légertance est enfilée par le candidatesque
Il faut du talent aiguille, voire de la talonnette malhonnête
Et si le modernitisme doit remplacer au biais levier
Le moyenagisme roboratoire en désuétance ;
Rien ne vaut marengo les feintes qui justifient les moyens !
Mais bon,bon !
Faisons pieuvre de magnitude et de bonhommisme de neige
Je suis la providence de saint Guy, le super héros à tics
Et sans xénofolie paranorak ou racime carré :
A bas le pauvrisme qui pue ! La misérance moche !
Mais aussi le colorisme par épidermance
Et les différences de France !
Je vais vous débarrasser la table d’un coude d’écart cher
De ceux qui croient trouver le parasite sur terre !
J’en fais le serpent ! jus recraché !
Je suis le meilleur en bien pire ! j’ai changé en tout pareil !
Homme des tas avant toux, argent de police, flic à fric !
D’ailleurs, café la gauche pour voute ? Rien du trou !
Comme toujours à chaque fois qu’elle n’a pas le pouvoir !
Moi je suis Sarko tout puissant !
Egal de Dieu en juste un peu mieux !
Vous avez aimé détester sarko premier, le crémier ?
Vous allez adorer haïr sarko second, ce con !
Et les branches qui le dérangent ; sarko scie !
Donc mes amis et mezzanine, riches, vieux et cons à la fois
point de doutisme, d’ignorement, d’égarance, de défaitage
vos thés pour moi ! sinon vautrez –vous !
Remplissez dans les urnoirs ! faites butin de mes bulletins !
Et cessez d’entrer en questionnance ! n’égoutez pas les outres !
Vous êtes…troquons pour ça ! je suis votre avenir
Alors donnez-moi mon laisser passé !
Car j’en fais promesse en caresse, un doigt dans le cru
Une fois campagne débouchée, vous allez trinquer !
Vive la démo gratuite ! Vive la fange ! Vive la raie publique !