Voilà un article écrit par ma pomme sur une chanteuse "coup de coeur" que je connais depuis 15 ans au travers le combo "la familia". je ne saurais que trop vous recommander le velouté et la gouaille de sa voix !
Chanteuse de rue à 17 ans pour faire swinguer le pavé, puis sept ans de bonheur à offrir son organe velouté au groupe « les Aminches », enfin chanteuse étoile au sein de la formation musicale La Familia pendant 10 ans à faire tanguer le regretté « Bateau Ivre », Amélie Affagard revient en solo sur ses terres de Grand-Couronne pour présenter à l’Avant-Scène son premier album personnel. « Comme un retour aux sources, j’ai pourtant rencontré mon chéri sur Lille (Fabrice L’Homme, bassiste de renom) malgré l’envie de voir autre chose, le destin nous a ramené ici avec la naissance de notre enfant, et l’acquisition d’une maison…Une maison originale ! Les plus vieux murs de la ville ! ». Originale comme cette artiste envoutante et chaleureuse, loin des stridulations acidulées de la vague du moment, une voix suave et basse, chaude et caressante comme puissante et chantante. Au service de la musique tsigane au reggae saupoudré de jazz, sur des rythmes échevelés ou des mélopées plus sages, ce vendredi ici, comme un merci à cette cité sienne : « Enfant, j’y ai appris la flute à bec grâce à l’aide de la municipalité, c’est pourquoi pour ce concert je serai accompagné des classes de flûtes et de percussion du conservatoire, ainsi que le chœur des adultes ! ». Côté musicien le trio sera complété par Clément Landais à la contrebasse et Philippe Vermont à la guitare.
« La scénographie a été réalisé en atelier avec les enfants de l’école Picasso, mon ancienne école… »
En retour cela coule de source, même si quelques textes jubilatoires et crus ont pu interloquer certains parents. « Je ne m’interdis rien ! « Car il y a du Charlie dans cette douce tornade blonde !
Et beaucoup de tendresse dans la provocation de cette conteuse musicale, car cette femme unique qui chante toute les femmes à la fois est belle âme en belle dame. Eprise de justesse « il faut partager les mots contre les maux…restons ensemble et apprenons à aimer nos différences, c’est ce qui nous rend beaux ! ». Alors place au tourbillon sensuel, une présence scénique dont l’aura est en surbrillance dans le halo de la poursuite, mutine et légère ou grave et digne selon le morceau. « La communion avec le public, c’est un échange d’énergie ! ». Echanges qui se poursuivront le 27 mars au « Bastringue » au Havre, puis le 31 mars au « Passage » à Fécamp.