Le couinement de la tong mouillée
Fait taire le ricanement de la mouette humide
Tandis qu’elle colle le pied au sol en un obscène suçon
Beaucoup de couic couic pour un grand couac !
Ce matin comme toutes les fins de nuit précédentes, je me lève et passe dans la salle d’eau pour les ablutions hygiéniques. Mais au moment de me coiffer…Horreur dès l’aube et daube dès l’aurore !
Je vous donne le temps, alors prenez-le ! C’est de l’argent !
Afin de détendre l’atmosphère et de la libérer de ses couches de zone en eau jaune, parlons du temps qui passe dans le ciel, temps perdu ou gagné, temps fort et gros temps, temps mieux ou temps pis, bon temps en temps partagé !
C’était un mercredi après midi paisible et ensoleillé au jardin des Plantes. Une journée banale qui fleurait bon le bonheur simple et la joie de vivre sans nuage.
Petit Bobby s’appelait ainsi car il n’était que bobos et bibis. Un vrai petit dur à cuir de onze ans qui terrorisait les grands de quinze. Une véritable plaie lui qui n’était que bosses.
Surtout ceux qui sont en situation météorologique illégale ! Ils viennent de partout, du Nord-Sud ou de L’Est-Ouest un coup de haut en bas un autre de droite à gauche pour finir par s’éclater sur nous les normands ! C’est vrai quoi ! Y en a marre, ici c’est pas l’arche de nuée ! ils viennent faire quoi ces troupeaux de moutons, ces caravanes de nues intégrales ?
Pendant mes vacances que j’ai voulu en volute un instant studieuse, il était normal de raison que de visiter un musée. C’est donc là même qu’au détour d’un mur mûr, je tombe en arrêt d’urgence devant un tableau, que dis-je une fresque tout en frasque narrant par la gouache la célébrissime bataille de Tuchmybolloks opposant l’armée gériatrique grabataire/mer des Australopythékantropéziens aux troupes aérosol-tétéportées des Tango-Zoulous panachés de mer fleuris en parterre…
Petite digression en toute discrétion sur la vie sexuelle des monstres anciens qui régnèrent sur notre planète un instant avant d’être repeint en orange et de s’appeler Casimir comme ton voisin de palier !
J’ai décidé de vous écrire une poésie
tant mieux tant pis !
Pleine de frénésie, frôlant parfois l’idiotie
Mais si, mais si !
Elle va parler par goutte de la pluie
Oui !
En Normandie, preuve à l’appui
Cui, cui !
En effet j’ai noté depuis un certain temps en ces temps très incertains, une dérive dans l’agressivité verbale et la violence lexicale. Traitons-nous de tous les noms, oui ! mais par pitié avec élégance et style ! Allez, je vous aide un peu…
Dans notre chère raie publique, si souvent honorée par son fondement, il n’est pas une cérémonie qui me fasse plus rire que les passations de pouvoir sur le perron des ministères par son pathétique ridicule. Nous sommes passés directement du cirage de pompe, à la masturbation collective, le léchage de culte et le suçage de gland !
Nous n’en avons pas encore fini, c’est bien fait…Fallait pas commencer ! Comment sait ? il suffit d’apprendre par le bon bout. Considérez que ce nouvel opus vous y aide. Et puis, pitié ! cessez de faire cette tête d’enterrement ! plus vite on s’y colle, plus vite ce sera terminé.