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CHAUD SLOW à Sochaux !

S’LOVE QUI PEUT…
Le slow
Ce n’est plus de la danse
C’est déjà de l’amour
Sur pied, tout habillé
Alors que les sens partent en reconnaissance
L’un contre l’autre, mais surtout plutôt
L’un avec l’autre, l’un dans l’autre !
Le slow


C’est l’expression corporelle
Du désir fantasmé
On se frôle, on s’affole
On s’attouche on se touche
On se perd au détour d’un contour du bout des doigts
Pour mieux se retrouver d’une paume de main
On se promet du bassin
On se donne rendez-vous de la poitrine
Entrejambes de bonne compagnie
Il n’est de bonne à tout prendre
Qui ne se quitte avant d’avoir appris
Le slow
C’est quatre pieds
Qui n’en font plus qu’un !

Savamment entrelacés
Show sûr entre lacets
C’est le slow à l’élastique
Elle mastique, il s’astique
Elle s’écarte par manque de pratique
Il s’accole par trop de technique
Si près si loin, d’un atour de bras
Pour mieux se rapprocher des draps
Il teste sa plastique Wonderbra
Elle déteste vendanger son gras !

Physiquement épousés
De ne rien éprouver, épuisés
C’est le slow en longueur
Qui s’étire en langueur
Pendant des heurts et des heures
En corvée pire qu’un labeur
Entête à tête interminable
Ce duo duel à jamais enterre minable
Air mythique demeurant impénétrable
Vivement pouvoir rejoindre sa table !

Mathématiquement additionnés
Victimes d’une addiction née
C’est le slow en hauteur
Une perche ronde avec un nain se tord
Une micro puce avec un pois saute heure
En tort à tort, ciné moite amateur
Entretoise émoi il lui rend deux têtes
Le nez planté entre les seins, esthète
Quand les centimètres s’y mettent
Ils repartent dos à dos, c’est bête !

Mentalement engagés
Entre mains en gadget
C’est le slow à glace
Contre l’armoire elle s’efface
A fesse, difficile de faire sa place
Refroidie par son manque de classe
Sœur gelée se dandine à distance
En rang bercée par une frigide méfiance
Il l’ignore en confiance avec constance
Qu’on fiance, on danse avec défiance !

Hermétiquement cimentés
Menteurs assermentés
C’est le triple slow
Soubre slow en sur slow
Transe pour égoïste salaud
Transport qui finit en solo
Mégalo se frottant l’humain sans danser
Admirant la pointe de son compas cadencé
Ignorant les envies de sa partenaire dispensée
De ses besoins, tagada sans soin de ses pensées !

Amoureusement prisonniers
Jolis boulets du mois d’aimer
C’est le slow périlleux
Les cieux dans les yeux
Entrevoyant le meilleur du merveilleux
Ou tirant la carte du pire, le pouilleux !
La danse est jeu d’amour et de hasard
Ou l’étal des articles du bazar
Peuvent à loisir se révéler bizarre
Ou tôt sans tare sentis grand art

Intimement liés
Comme deux fous alliés
C’est le slow du lit
Kiff au nid en horizontale délit
Alors que les langues se délient
Buvant calice jusqu’à l’hallali
Volumes en volutes, délices d’hélices
On évolue lentement de la cale à la lice
Frottant avec assurance la peau lisse
Pour diviner le trésor sous la pelisse !

Sensuellement attachés
A baver jusqu’à se tacher
C’est le slow de mouton
Panne urge devant moue thon
Joue à joue, remontant le menton
On se décompte les boutons
Pour s’endormir sans oser se regarder
Timoré se jeter, timide se garder
Se contre balancer d’un coup de dé
Ou sa cause en conséquence plaider ?

Judicieusement imbriqués
En slalomant et s’allumant d’un briquet
C’est le slow à cloche pied
Qui se condense comme un biais
De travers, à contre sens faire prier
Froissant cocotte en papier
Pour deux pieds gauches maladroits
Souvent à l’envers quelque soit l’endroit
Alors pour sauver ses pieds sans plus de doigts
Et dire stop au calvaire, la victime le DJ soudoie !

Musicalement complétés
A l’or du café inné ou du complet thé
C’est le slow royal
Dans l’antre chatte entre choix féal
Qui emballe de l’arène déloyale
Vidée des Cendrillon pour la fée idéale
Hors des cendriers Par le fait du prince
Monseigneur, qui pour sa belle en pince
Fesse, pendant que le manant se rince
L’œil, et que ses deux dents dedans grincent !

Electriquement aimantés
Fusibles de chasse survoltés
C’est le slow de l’ange
Nimbés, les corps se mélangent
Auréolées, les bouches se mangent
Possédés on se caresse ou ça démange
Gestes tendres en grigris raidis
On se damne pour le paradis
Enfer des corps comme parodie
Flamme avenir de l’ohm irradie !

Atomiquement fusionnés
Electron choc passionné
C’est le slow sans élan
Jambes coupées, bras ballants
Comme statufiés, tellement lent
Les pieds enracinés s’emmêlant
Immobiles au milieu de la piste
Du rythme langoureux, nihilistes
Comme solistes d’une seule liste
En reniant l’art triste de l’artiste !

Chaudement serrés
Sur le parquet ciré
C’est le slow de la mort
Sans regret ni remord
A l’hameçon avidement on mord
Ramenant le poison à demeure…
Fatale étreinte éteinte sans capote
Prendre son pied, proposer la botte
Ménage à trois, le virus est pote
Puis seul hôte, deux vies sans devis il ôte

Judicieusement Imbriqués
Impliqués et appliqués
C’est le grand slow
Le dernier slow
Dans le vide, le slow !
Au fond du lac ; lent slow…
Commencé à deux sur ce sol
Mais qu’il faudra finir seul
Sur une mélodie en sous sol
Vers un ailleurs sans boussole…

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