Voilà l’heure du débriefing à coups de griffe, comme il se doigte. Après 10 jours en bord de Seine parlons des coulisses, en ayant observé à la louche des millions de gens aussi disparates que composites. Voici un petit aperçu des dessous de la grande armada rouennaise.
Tout d’abord un rappel aux papas razzias ! Les enfants ne sont pas des gadgets décoratifs servant à mieux enjoliver vos photos de bateaux ! Alors cessez de les fourrer n’importe ou n’importe comment au ras de l’eau en les mettant stupidement en danger afin de ramener le cliché que des milliers d’autres viennent de prendre avant vous ….
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Petit rappel pour les indélicats aux mines de « roi seul au monde ». Si vous voulez voir la même chose que moi, il est inutile de vous placer juste devant moi, alors qu’il y a toute la place du monde à côté !
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La phrase la plus entendue pendant cette semaine au téléphone :
« T’es Ou ? …A l’eau ? Au Quai ! Ockay ! »
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Attention aux preneurs d’otage dans les transports en commun ! Ce sont ces gens pressés stressés qui dès l’ouverture des portes d’une rame bondée, pousse pour entrer coûte que croûte en empêchant toute autre personne de sortir au préalable…
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Mademoiselle qui rentrez bredouille, ne soyez pas triste si vous n’avez pas pu vous faire un Mat de cocagne ! Tapez-vous une bitte !
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Ceux qui ont vomi dans la navette sont priés de prendre la lavette !
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Par pitié pour eux, ne vous jetez plus à l’eau afin de profiter du bateau des secouristes…Surtout près des égouts pour le bouche à bouche.
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Petit rappel hygiénique à celles qui veulent obstinément toucher le pompon des marins ; le pompon, c’est cette légère turgescence rouge et tendre qui dépasse…du béret !
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Le bateau pirate qui se met bord à bord avec une frégate…Il veut le bord et l’argent du bord.
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Encore beaucoup trop de poussettes coincées dans la foule opaque ! Quels souvenirs garderont les bébés de cette Armada vu de leur véhicule…des culs, des culs et encore des culs !
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Passée une heure incertaine, pire que le mal de mer : c’est le mal de bière qui sévit ! En gerbe d’écume amère, embruns de houblons jaillissant d’une foule en houle.
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Le succès et le charme des navires opèrent toujours avec succès sur la gente féminine…Autrement dit : toujours autant de moules accrochées aux coques !
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Vous venez de vous perdre la laine ? Brebis égarée, ne vous jetez plus dans la Seine sous prétexte qu’elle fait des moutons afin de rejoindre le troupeau. Au premier bar, prenez un berger !
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Rappel de l’organisation de visites guidées en bateaux :
- VIP : En vedette
- Riches : En navette de croisière
- Pauvres : En pédalo
- Moins que rien : A la rame et en galère des très riches.
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Les gens qui passent un peu froissés, finissent toujours par repasser, ça ne fait pas un pli.
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Pour les gens qui préfèrent faire le pont, Corneille est entrebâillé, par contre il y a une heure d’attente pour grimper sur Flaubert…Alors que Jeanne D’arc est toujours vierge de queue.
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A voir lorsque la foule est compacte et dense combien les gens se suivent et s’imbriquent les uns dans les autres d’un pas serré, j’espère que le premier de la file sait ou tout le monde veut aller…
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Au stand des personnes égarées, beaucoup de gens hagards.
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Afin de préserver l’équilibre du navire, lors des visites à bords en batterie de « ba-tri », il ne faut pas tous les prouts en proue ni tous les poulpes en poupe !
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Pour finir cette réflexion pseudophique philosopode : beaucoup de gens se cherchent pendant l’Armada…Mais des gens qui essaient de se voir en se donnant rende-vous parmi cinq à six cent milles autres tiennent vraiment à se rencontrer… ?
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