quelques vers ramenés de Bretagne, quelques lignes entre deux verres, quelques vers et quelques lignes pour aller à la pêche et la garder.
Récits transgressifs de récifs agressifs
Ethique d’étocs, estoc d’esquifs
En quille sous roche, déchirée sur rocher
Au jugé accroché d’un capitaine crashé
La mer soupire d’une ample houle
Terrain de jeu ou dansent les vagues
Les bateaux sur le haut qui voguent
Les épaves en bas qui par courroux coulent
Car dès qu’elle écume d’orage
Déferle en rouleaux, lèvres gonflées
Elle découpe papier les coques enflées
Avalant sans âme marins avec bagage
La mer amère présente addiction salée
A ceux qui la bravent sans la respecter
Sur son haut céans bleu, combien ont embarqué
Qui noyés dans ses abysses ne sont jamais arrivés
Le plus fringuant bateau, le plus fier navire
Haussement des pôles, d’une vague chavire
Quand le ventre aqueux se creuse de désir
L’élément liquide emportant la flotte dans son délire
Alors sur le quai, face à l’onde narquoise
Admire des eaux bleues la robe turquoise
Sans oublier jamais que ses dessous troublants
Ont perdu dans leur pli les plus insolents amants