Aphorismes et périls ! Aphorismes à faux rythme qui assènent leur vérité péremptoire en perle de comptoir. Paradoxes sales en parade dorsale exposant nos contradictions sans contrat de diction.
A force d’être abusé
On finit désabusé
Le profileur
Travaille surtout
Les faces
Les parents sots
Génèrent un benêt fils
En pure perte
Pour qui prend le large
La route est longue
Il se donne de grands airs
pompe le notre en courant
Finalement le récipiendaire
Ce n’est que du vent
Difficile de quitter l’Orient
Sans être désorienter…
C’est comme se barrer à l’Ouest
En risquant l’Occident
Le verlan de Noël
C’’est Léon…
Difficile d’imaginer la tournée du père Noël
Faite par le père Léon…
Même s’il habite Rennes
Le père Léon, c’est pas un cadeau !
Révélateur :
La place de la Nation et la place de la République
Ne sont pas au même endroit…
Un peu comme la raison d’Etat qui donne tort au pays
Il semblerait que l’écriture italique
Fut inventée dans la tour de Pise
Drrrrrnnng !
Tiens… Voilà consonne à la porte !
Pourquoi choisir entre la voiture et le bus ?
Prenez donc l’autocar !
Leroy Merlin ?
Et pourquoi pas l’enchanteur Arthur !
Choisir de faire maigre
Un mardi gras
C’est échanger la crème
Contre le carême
Pffff…Tout ça pour faire jeun…
Celui qui braille
Confond les sourds
Avec les aveugles
Rassurant :
Même ceux qui n’ont pas de cœur
Peuvent faire un infarctus
Il y a beaucoup trop
De « Von » à Vienne
Quand j’entends un politique chanter faux
« Aux armes, citoyens ! »
Je ne peux m’empêcher de penser que
Ce sont les mêmes qui lorsque les citoyens prennent les armes
Leur envoient flics et militaires pour leur foutre sur la Gaule !
Pendant que le peuple déguisé en soldat
Crève loin des siens sur un champ de bataille
Le général meure dans son lit
Et le politique dans celui de sa maitresse
A trop abuser des bons crus
On finit avec une bonne cuite
Le bouilleur de cru
Tient rarement des propos alambiqués
Le consensus mou ?
Définitivement non !
On ne suce pas ce qu’on sent mou